La ventilation en rénovation des bâtiments d’enseignement

La ventilation en rénovation des bâtiments d’enseignement

"Pas de rénovation sans ventilation" dans les bâtiments scolaires

Au programme :

- Comment obtenir une bonne qualité d'air intérieur en milieu scolaire dans un bâtiment existant ?
- Quelles sont les solutions de ventilation adaptées à la rénovation ?
- Quel choix de technologie pour la purification d'air intérieur dans un contexte de rénovation ?
- Comment traiter un cas concret de rénovation sur un groupe scolaire sur les aspects ventilation/purification de l’air intérieur ?

Les bâtiments d’enseignement sont des lieux privilégiés au sein desquels la santé, le bien-être et la concentration des élèves doivent être favorisés. Malheureusement, de nombreuses études font état d’allergies et de problèmes respiratoires liés à la mauvaise qualité d’air intérieur en milieu scolaire. Dans le cadre d’un projet de rénovation, la qualité d’air intérieur doit donc faire partie des préoccupations majeures. Les rôles de la ventilation et purification de l’air intérieur sont donc cruciaux. Les installations de renouvellement d’air font d’ailleurs l’objet de vérification dans le cadre du diagnostic QAI.

Des solutions QAI associant une centrale d’air et d’un épurateur de technologie Plasma froid existent.

Dans ce webinar, France Air partage son expertise sur les différentes solutions éprouvées et adaptées en fonction des contraintes de rénovation.

 


Intervenants France Air :

Céline DEPORTES

Chef marché tertiaire

Vincent ARCIS

Ingénieur R&D

Clément DEPORTES

Chef produit centrale d'air

Thibault DARVES-BLANC

Expert technique offres tertiaires

Foire aux questions

La recommandation donnée par l’OMS sur le CO2 est de 1000 ppm.

Oui, il est tout à fait possible d’installer une solution d’épuration par ionisation bipolaire sur un réseau existant ou au niveau d’une diffusion d’air. Ces systèmes peuvent facilement s’implanter et produisent une épuration adaptée aux débits ventilés.

Le risque est limité sur les unités équipées d’un secteur de purge, ce qui est le cas sur toutes nos PowerPlay en standard. Ce dispositif permet de réduire de façon importante les fuites entre air repris et air soufflé (fuites autour de 0,75% avec secteur contre 1,5% sans sur cette gamme). Il existe 2 principaux types de matériaux pour les échangeurs rotatifs. Lorsque l’air extrait contient des odeurs, le tamis moléculaire n’adsorbera pas la plupart d’entre elles (ammoniac cependant) et empêchera qu’elles ne soient transférées à l’air admis. En revanche, le gel de silice et sa structure poreuse plus importante, permettront à de plus grandes molécules d’être adsorbées et transférées vers l’admission. Les odeurs peuvent ainsi être potentiellement transportées de l’évacuation vers l’admission. D’autre part, lorsque l’air admis est contaminé, le gel de silice adsorbe certains contaminants et les empêche de pénétrer dans le bâtiment, alors que le tamis moléculaire laisse tout passer.

L’étude du CETIAT et des simulations CFD montrent qu’il n’y a pas de recirculation entre air neuf et air recyclé pour une DF décentralisée (avec prise en compte du vent).

Il n’existe pas à ce jour de réglementation sur l’usage des épurateurs, seulement des recommandations de différents organismes. Il existe cependant une norme NF (non obligatoire) qui permet de certifier certaines caractéristiques de l »épurateur.

Habituellement le seuil est fixé à 1000ppm. Depuis la crise lié au SARS COV 2, ce seuil a été abaissé à 800ppm.

Il n’existe pas à ce jour de réglementation sur l’usage des épurateurs, seulement des recommandations de différents organismes. Il existe cependant une norme NF (non obligatoire) qui permet de certifier certaines caractéristiques de l »épurateur.

La surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) dans certains Etablissements Recevant du Public (ERP) est une obligation réglementaire depuis la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010*. Elle doit être mise en oeuvre tous les 7 ans par le propriétaire ou l’exploitant de l’établissement et comporte :
– l’évaluation obligatoire des moyens d’aération de l’établissement
– pour les polluants réglementés que sont le formaldéhyde, le benzène, le dioxyde de carbone et dans certains cas le tétrachloroéthylène (ou percholoréthylène) :
– soit la réalisation de campagnes de mesures des polluants par des organismes accrédités selon le référentiel LAB REF 303.
–  soit la mise en œuvre d’un plan d’actions de prévention. Il est mis en place à la suite d’une évaluation portant sur les sources d’émissions potentielles et les systèmes de ventilation et moyens d’aération en place.
*Décret n°2011-1728 du 2 décembre 2011, décret n°2015-1926 du 30 décembre 2015 modifiant le décret n°2012-14 du 5 janvier 2012, décret n°2015-1000 du 17 août 2015, arrêté du 1er juin 2016 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l’air intérieur dans certains établissements recevant du public et l’arrêté du 1er juin 2016 relatif aux modalités de présentation du rapport d’évaluation des moyens d’aération.

Des tests en laboratoire ont montré l’absence d’émission de polluants secondaires et ozone. Cf. attestation France Air sur innocuité.

Certains polluants comme le formaldéhyde ou les virus sont émis dans l’air intérieur, la filtration de l’air neuf entrant est donc innéficace sur ces polluants. Une bonne ventilation va permettre de diluer ces polluants mais pas les supprimer. Un système d’épuration en complément de la ventilation va permettre d’abaisser encore plus le niveau de pollution.

Cette question nécessite un chiffrage précis qui va tenir compte du niveau de filtration requis, du nombre d’élève par salle, du niveau de QAI attendu. Je vous invite à contacter un commercial France Air qui vous accompagnera dans le dimensionnement et chiffrage d’une solution adaptée à votre bâtiment.

Les sondes CO2 sont sous avis technique modulation des débits pack monozone/multizone France Air. Elles ont fait l’objet de tests au CETIAT et de validation par le CSTB. Voici les recommandations pour la maintenance : « Sonde CO2, nettoyer le capteur avec un chiffon doux une fois par an.
La mesure de CO2 est basée sur le principe de la mesure infrarouge avec un procédé d’auto calibration breveté pour assurer une stabilité à long terme de la mesure.
Pour cette raison, aucune opération de maintenance n’est nécessaire.

Oui effectivement ça pourrait être le cas. Des retours d’expériences avec du monitoring de qualité d’air sur des installations avec ionisation bipolaire permettront de mieux cerner l’impact et sur la possibilité de substitution aux filtres installés sur l’air neuf en ce qui concerne la réduction de la concentration en particules fines notamment.

Oui il y a un système de filtration dans le caisson d’insufflation qui permet l’association d’un filtre grossier et d’un filtre fin pour traiter l’air neuf. En terme de filtration particulaire, ce système est équivalent à ce qu’on retrouve en double flux. Sur d’autres aspects, le simple flux maître esclave peut être préféré au double flux pour des questions de pose et d’adaptation à un réseau existant et à des configurations particulières de bâti dans lesquelles le double flux n’est pas installable. ( à retirer).
Une solution simple flux ne permet pas des gains énergétiques (énergie évacuée perdue) contrairement à la solution double flux

Le niveau sonore est effectivement un paramètre clé pris en compte dans le design du produit. Une précaution particulière est apportée afin de réduire au maximum le niveau de bruit généré par les unité décentralisées France Air.

Il n’y a pas de différence fondamentale en terme d’efficacité thermique entre une solution décentralisée (échangeur contre-flux uniquement) et une solution centralisé avec échangeur contre-flux. En terme d’efficacité énergétique sur les consommations moteurs, cela dépendra des points de fonctionnement mais la solution décentralisée n’ayant aucune pertes de charges réseau à combattre aura une consommaiton moteurs normalement plus faible. Notre logiciel de sélection Airigrecup vous permet d’avoir toutes ces informations pour les points de fonctionnement désirés.

Efficacité thermique : entre 70 et 85% pour la roue et 80 à 95% pour le contre-flux
Encombrement : roue plus haute mais moins large / plaque : plus bas mais plus long
Efficacité aéraulique : pour un débit équivalent la perte de charge de l’échangeur à roue et donc la consommation des moteurs est souvent plus faible que pour un échangeur contre-flux.
Etanchéité des flux : même si le secteur de purge réduit fortement les fuites entre air repris et soufflage sur les roue et que les échangeurs contre-flux ne sont pas totalement étanches non plus.

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