Glossaire tertiaire

Consultez le glossaire France Air concernant le marché tertiaire.

  • CAV (DÉBIT D’AIR CONSTANT)

Ce mode de régulation permet de maintenir un débit fixe quelque soient les fluctuations du réseau.
Ce fonctionnement est le plus souvent utilisé en application Monozone.
Exemples de pièces : salles d’attente, couloirs et toilettes.

  • DCV (PILOTAGE PAR ORGANE EXTERNE)

Ce mode de régulation permet de piloter une centrale directement par l’intermédiaire d’un organe externe.
Il permet ainsi de faire varier le débit d’air en fonction d’une occupation (sonde CO2), d’un taux d’hygrométrie (sonde HR), d’une température (sonde de température), d’une commande 0-10 V externe (potentiomètre).
Exemples de pièces : salles des enseignants, garderies, salles de gymnastique, vestiaires et salles spécialisées.

  • VAV (DÉBIT D’AIR VARIABLE)

Voir principe de fonctionnement VAV.

  • CTA (CENTRALE DE TRAITEMENT DE L’AIR)

Une centrale de traitement d’air connue sous l’abréviation “CTA” est un système visant à modifier les caractéristiques d’un flux d’air entrant par rapport à une consigne, en jouant sur sa température, son hygrométrie… Elle constitue l’un des organes principaux d’un système de CVC (chauffage, ventilation et climatisation).
Les CTA sont déclinées en deux sous-familles :
 CTA simple flux : centrale ne comportant aucun échangeur de récupération d’énergie. Ces centrales traitent ainsi uniquement un flux de soufflage ou de reprise.
• CTA double flux : centrale composée obligatoirement d’un échangeur permettant de récupérer des calories.
Cet échangeur peut être de type rotatif, contre-flux ou à eau glycolée.

  • ÉCHANGEUR DE CHALEUR

Les échangeurs de chaleur servent à transférer les calories d’un air chaud (repris en hiver et air neuf en été) vers un air plus froid. Ces organes permettent ainsi de réduire voire de supprimer des batteries de post chauffage permettant ainsi un réel gain d’énergie.
Il existe trois types d’échangeurs :
• Rotatif : l’échangeur se présente sous la forme d’une roue avec alternance d’une plaque “gaufrée“ et d’une plaque lisse en alu créant ainsi des alvéoles (même principe que le nid d’abeille). L’air chaud va ainsi réchauffer la tôle qui, par convection (change de chaleur indirect), va réchauffer l’air, dit froid.
 Contre-flux : l’échangeur se présente sous la forme d’un losange avec alternance de plaques en alu séparées entre elles par une distance fixe appelée “pas d’ailettes”.
Plus le pas d’ailettes est faible, plus la surface d’échange donc la performance de l’échangeur est importante, mais également les pertes de charge engendrées.
Le principe est le même que l’échangeur rotatif, échange par convection.
• Batterie à eau glycolée : l’échangeur se présente sous la forme de deux batteries, une sur le flux de soufflage et une sur le flux d’extraction. Les deux batteries sont ainsi reliées par un réseau d’eau glycolée. L’air chaud réchauffe ainsi l’eau, qui à son tour, réchauffe l’air froid.
Cet échangeur est utilisé dans les milieux à pollution très spécifique comme l’hygiène hospitalière, car il garantit qu’aucun échange entre les deux airs ne peut avoir lieu.

  • MOTEUR ECM (ELECTRONIC COMMUTATION MOTOR) OU “BRUSHLESS”

Le moteur ECM offre de réelles économies d’énergie contrairement aux moteurs traditionnels.
En effet, le moteur ECM est piloté en temps réel par une carte électronique permettant ainsi de corriger sa vitesse de rotation au tour près afin de correspondre au mieux aux contraintes du réseau.

  • SFP (SPECIFIC FAN POWER)

Il s’agit d’un coefficient issu de la norme EN13779 relative à la ventilation des bâtiments non résidentiels et aux exigences de performances pour les systèmes de ventilation et de climatisation. Ce coefficient définit la puissance spécifique du ventilateur en kW/m3/s.
Pour déterminer une puissance ventilateur il suffit donc d’appliquer la formule :
P(KW) = SFP x (Débit d’air (m3/h) / 3600).

  • ADIABATIQUE

Le module adiabatique fonctionne selon le principe suivant : lorsqu’un flux d’air chaud traverse un échangeur dit “adiabatique” (média cellulose) humidifié, il se refroidit par évaporation de l’eau contenu dans le média.
En effet, l’énergie (chaleur) nécessaire à l’évaporation de l’eau est extraite de l’air. Le flux est ainsi plus froid à la sortie du média mais avec un taux d’hygrométrie plus important du fait du transport des gouttelettes d’eau évaporées.

  • TAUX D’INDUCTION

Il indique le rapport entre le débit d’air mélangé et le débit d’air primaire. Plus le taux d’induction est important plus le mélange de l’air neuf et l’air ambiant sera bon et le confort des occupants sera amélioré.

  • EFFET COANDA

C’est un phénomène de diffusion propre au soufflage près d’une paroi horizontale telle que le plafond. Lorsque le flux d’air est soufflé proche d’une paroi parallèle à la direction du flux d’air, celui-ci se mélange avec l’air du local (uniquement du côté opposé à la paroi).
En effet, cette surface empêche un apport d’air secondaire et il apparait une légère dépression.
Cette dépression aspire le jet d’air et provoque l’adhérence du jet sur la surface. C’est l’effet Coanda.

  • NF EN 1886

Norme française relative à l’étanchéité à l’air pour la ventilation des bâtiments, les caissons de traitement et les performances mécaniques. Son rôle est d’évaluer la résistance mécanique, l’étanchéité à l’air, la fuite de dérivation des filtres, la transmittance thermique, le facteur de pont thermique et l’atténuation acoustique.
Transmittance thermique : la transmittance thermique est caractérisée par le flux thermique par m2 et par le degré de différence de température qui passe au travers de l’enveloppe centrale. Plus elle est faible, plus la centrale est isolée thermiquement.

Facteur de pont thermique
Rapport entre la différence la plus basse de température et la différence moyenne de température de l’air interne et de l’air externe.

  • ACCESSOIRES A JOINT

Les accessoires offrent comme leur dénomination l’indique, une meilleure étanchéité à l’air par l’ajout de joint aux extrémités permettant ainsi d’améliorer la classe d’étanchéité du réseau. Par l’utilisation de ce type d’organe, il est ainsi possible de réduire les débits mis en jeu du fait de la diminution des pertes ou fuites.
Cela permet d’ajuster la taille des ventilateurs et ainsi de réaliser des gains énergétiques.